Artiste dessinateur né en 1945, près de Berlin.
Hartmut Raasch a fait ses études à l’université de Berlin, département arts plastiques. Après cinq années de travail comme dessinateur à l’Institut psychologique de l’université de Berlin., il a décidé de se lancer, dans des études de médecine, métier qu’il a exercé pendant vingt ans.
Son originalité : il s’est spécialisé dans le dessin à la mine de plomb, au crayon de couleur et l’aquarelle. La plupart de ses oeuvres affichent une tendance à la critique sociale et culturelle, avec des éléments surréalistes et légèrement fantastiques.
L’artiste puise son inspiration dans son enfance : il habitait à côté d’une ancienne forge et à côté de la gare de rangement des locomotives. Il aime représenter ces vieilles machines, avec un peu de rouille, des souvenirs d’enfance, comme « une locomotive à vapeur, conduite par son grand-père, qui s’arrêtait juste devant sa maison ». Les décors industriels, les vieux murs, les catacombes et la nature sont ses sujets favoris.
Ces œuvres sont très surprenantes, un mélange de dessins au crayon, avec moult détails, et d’aquarelle, parfois en noir et blanc, et parfois hautes en couleurs.
Née en Allemagne, en 1950, Ingrid Raasch a fait des études de peinture classique et de philosophies asiatiques à Berlin et à Samath (Inde). Sa première exposition remonte à 1975 à la galerie Cordier, à Paris. Elle vit en Bretagne depuis 1990. Sa façon de peindre change alors pour évoluer vers le structurel. Elle se dit appartenir au mouvement du réalisme fantastique. «Il ne faut pas chercher à comprendre l’abstrait, ça plaît ou ça plaît pas», Ingrid Raasch expose surtout en France et en Allemagne, mais aussi en Suisse, Dubaï et États-Unis. Il lui arrive aussi d’exposer de la sculpture avec son frère. Des aquarelles grand format et sous verre ainsi que des huiles sur toile.
L’état de peindre – une aventure intéressante Non consciente du pourquoi, touché par les mouvements, par les lumières, par les couleurs dans mes environs, suggéré par l’esthétisme des structures et reflets, loin de vouloir frapper ou choquer, loin du pouvoir de la photo, et jouer avec les hasards. Je ne pense pas être dans l’abstraction, je ne désire pas non plus reproduire l’apparence du monde, mais simplement poser une émotion, un désir, un souvenir dans le spectateur, transférer une émotion artistique. Réussir cela est une récompense. Traduire l’esthétique et l’émotion pour tous est impossible heureusement. Aucun discours savant, pas de justification, l’image sentimentale intérieure à reproduire est au centre de la réflexion. Quelle technique, quelle chimie employer ? Les transparences, je les trouve dans les techniques des émulsions à l’oeuf ou dans la technique du glacis, des couleurs en poudre broyée, dans les vernis, les superpositions de couches fines pour les couleurs opaques, avec les poudres de la caséine ou de la gomme arabique soit en émulsion avec de l’eau, de la colle ou des huiles. Structures suggérées avec du papier, sable, filasse, herbes, etc. Je désire obtenir une ambiance et je travaille aussi longtemps que nécessaire, même si cela dure un ou quelques mois, ou je détruis si je ne parviens pas.
Né en octobre 1955 à Bayonne, est un peintre contemporain français.
Après avoir grandi au bord de la Dordogne, il devient en 1975 acteur au théâtre et musicien dans un groupe formé à Clermont-Ferrand.
Au début des années 1980, il s’installe à Marseille où il commence sa carrière de peintre, après avoir observer un aquarelliste sur la place aux Huiles.
Autodidacte pour garder toute son authenticité et sa sensibilité, c’est jours et nuits dans une cave, qu’il dessine, qu’il peint sans cesse. à la recherche de ces jeux de lumières que lui ont tant inspirés ces collines Provençales, ainsi que ces deux maîtres que sont Nicolas de Staël et William Turner. Il vend ses premières aquarelles sur les quais du Vieux Port de Marseille et les dimanches ensoleillés sur la jolie petite ville de Cassis.
Puis, c’est à Paris qu’il gagne ses lettres de noblesses. Une constante évolution de sa technique caractérise le travail de Patrick Reault.
Après ses débuts à l’aquarelle, ses toiles seront à l’huile pendant une dizaine d’années mais les temps de séchage sont bien trop longs.
L’acrylique lui permet plus de liberté dans ses créations et travail sur la matière. Sa peinture est spontanée, rythmée et intense tels ses paysages colorés.
Patrick Reault expose en Asie, aux États Unis et en France et son talent lui vaut les faveurs de nombreux collectionneurs dans le monde
Enseignante de profession, diplômée des Beaux arts, je pratique l’aquarelle avec passion depuis 2007.
C’est un médium exigeant et seule la pratique régulière et réfléchie sont la clé d’un soi-disant savoir faire…
J’ai été séduite par la douceur, la légèreté et la transparence offerte par l’aquarelle mais aussi par la force que l’on peut donner aux pigments, l’imprévisibilité et les surprises qu’elle suscite dans chaque oeuvre.
Rien n’est figé, tout est vivant dans l’aquarelle… J’aime les antagonismes qu’elle offre au spectateur: les contrastes entre transparence et opacité, ombre et lumière, netteté et flou, réalisme et suggestion…
Les sujets que j’affectionne sont multiples mais mes thèmes de prédilection restent les vieux objets, les objets du quotidien, les grands oubliés de nos placards…
J’aime leur redonner vie et émotion, les sortir de l’anonymat et de leur torpeur. J’aime aussi peindre des objets qui pourraient de prime abord ne pas présenter d’intérêt particulier parce qu’ils sont blancs… et pourtant!!
J’utilise les techniques de travail dans l’humide et sur le sec, tout dépend de l’effet escompté… Je commence mon travail par les valeurs fortes donc les ombres (c’est une étape en monochrome où les ombres et les lumières prennent place) et ensuite les glacis successifs donneront leurs couleurs à l’oeuvre. Les retraits et les projections de pigments viennent rythmer et dynamiser l’aquarelle, comme la ponctuation dans l’écriture et ainsi lui enlever une trop grande sagesse!!
Je fais partie de la Société des aquarellistes de Bretagne et de la IWS France (International Watercolor Society délégation France) avec laquelle j’ai pu exposer sur le plan international : au Mexique en février 2016, en Bulgarie en juillet 2016 en Hongrie, au Pakistan et en Albanie en mars 2017…
J’aime partager ma passion pour l’aquarelle que je transmets dans des cours ou des stages dans mon atelier rue Emile Guyader à Brest.
Il est né en 1962 à Saint Julien en Genevoix en France. Il étudie l’économie à Paris, puis rapidement se tourne vers des études dans la réalisation de films ainsi que dans la photographie.
Il devient assistantdans les deux domaines de 1981 à 1983. En 1983 du début d’une carrière de photographe de mode avec des séries pour Vogue qui va durer jusqu’en 1989 avec de longues périodes de temps en Australie, États-Unis, France, Italie et se termine au Royaume-Uni, à Londres en 1990. C’est alors qu’il arrête la mode et se concentre sur ses propres oeuvres d’art commençant par travailler sur des collages, puis sur des peintures. Il commence à inclure des photographies sérigraphies prises par lui-même dans la composition de ses peintures et expérimente avec la technique jusqu’en 1991. Première exposition personnelle à Londres. De 1991 à 1992 il passe son temps entre Londres et Paris et travaille sur des portraits de commandes et une nouvelle exposition. Puis après un court séjour aux États-Unis, il décide de quitter l’Europe pour un certain temps et déménage à Los Angeles où il effectue essentiellement des portraits. Fin 1992 il vit à New York pour trois ans. Première exposition américaine à New York en 1994. 1995, première exposition à Paris. Il retourne brièvement à New York puis repart à Londres. Une grande exposition à Londres en 1998. Il fait des vas et viens entre Londres et Paris jusqu’en 2007. En 2008 passage à Amsterdam, la première exposition en Hollande. Il y reste jusqu’à la fin de l’année 2009. De retour à Paris il vit et travaille à Neuilly sur Seine jusqu’en 2013. Période Ukrainienne ou il vit à Kyiv jusqu’en 2018. Il habite à « Maidan » lors de la deuxième révolution Ukrainienne qui voit le President Janukovic se faire chasser du pouvoir, événement qui marque le début d’un tournant vers l’Europe de l’Ukraine au détriment de la Russie. Un livre photos est produit et édité à l’occasion. Nombreuses expositions a Kyiv, Odessa, Kharkov, Zapporoje et Lviv. En 2018 début de la période Marseillaise..
Né à paris en 1960. Dans sa famille les arts apportent l’évasion, et le quotidien, la tendresse. Patrick grandit dans ce cadre, entre une mère passionnée de cinéma et un père avant-gardiste et touche-à-tout.
A cinq ans, il est initié à la gouache et au film super huit.
Les jeux d’optique occupent une place centrale dans les créations de la famille. D’abord avec son père, puis seul, Patrick découvre une nouvelle écriture esthétique. Il découvre l’art cinétique par les oeuvres de Yaacov Agam. Sa magie lui plaît. En jouant avec deux portraits, on pourrait voir ainsi tantôt l’un, tantôt l’autre, tantôt la superposition des deux.
En théorie, le procédé parait simple ; en pratique, il s’avère complexe. Patrick s’accroche. Il affine sa technique. Rapidement, le mot se passe. Aux premiers encouragements succèdent alors les premières ventes. Patrick a 18 ans. L’entreprise familiale où se joue la mode de demain l’attire. Après le bac et des études de commerce, il s’implique dans tous les aspects du métier. Il apprend sur le tas. A vingt-cinq ans, il crée sa marque : Energy. Il exporte aux Etats-Unis, en Scandinavie, en Europe et au Moyen-Orient. En France, le marché change.
En 2005, il est temps de tourner la page, de prendre un peu de recul.
En 2006, Patrick perd son père. Il repense alors à Yaacov Agam, ce précurseur de l’Art cinétique… il reprend une photo, la plie et explique à ses filles le jeu visuel ainsi créé. « L’op art vient de la contraction du mot optique, en référence à l’Art optique ou l’Art en mouvement. » Avec l’aide d’un ingénieur, il décide de relever les défis techniques de la 3d, afin de retrouver la liberté infinie de la création et les lettres de noblesse du travail artisanal qu’il effectuait jeune homme. Après trois années d’acharnement il peut enfin envisager tout type de format, même des oeuvres monumentales. Il s’entoure de collaborateurs qu’il forme à son art. Il ne lui reste plus qu’à créer. En 2013, soit cinq ans après avoir vendu sa première oeuvre à Drouot, il est classé 89ème au top 100 des artistes français les mieux cotés, et est une signature de l’op art figuratif contemporain. Dans des formats monumentaux ou intimistes, il explore toutes les facettes de la cinétique pour rendre hommage à la culture pop ou nous faire partager des messages heureux. De Ray Charles à Marilyn Monroe en passant par Mick Jagger ou Michael Jackson, Patrick Rubinstein nous entraine dans un univers à part entière. « Rock », «Make life great », « Hope », « Music » ou encore « Love », il impulse une fantaisie communicative qui balaie d’un grand revers de manche tout pensée négative. Un anti-coup de blues ? Assurément puisqu’on se l’arrache de New York à Singapour.