Malgré ses goûts pour les voyages et les contacts humains, l’artiste se refuse à tout exotisme : le grand estuaire et les ports constituent pour ce terrien une constante invitation au voyage, mais un voyage souvent plus symbolique et intérieur que géographique.
Toujours fidèle à lui-même mais jamais enfermé dans un carcan, il manifeste aujourd’hui une plus grande liberté dans l’utilisation de la couleur et nous surprend quelquefois par des toiles qui peuvent être empreintes, soit d’un expressionisme violent, soit d’un romantisme méditatif.
Originaire de la région nantaise, autodidacte, j’ai commencé à peindre à l’aquarelle dans les années 80 au Cameroun, avec des amies.
Pendant mon activité professionnelle, j’ai délaissé les crayons et les pinceaux tout en me promettant de les reprendre à la retraite !
Reprise donc dans les années 2010 dans la presqu’ile guérandaise avec des cours de dessins et toutes techniques avec un professeur de La Baule.
J’ai commencé par l’acrylique qui ne me satisfaisait pas.
A la MJC de la Baule, la pratique de l’huile a été pour moi une révélation…
je retrouvais la facilité d’utilisation de l’aquarelle.
J’ai participé à des cours de dessin académiques et en extérieur avec Mélanie Broussard Hud’Homme sur plusieurs saisons. Son enseignement m’a été très précieux.
J’ai suivi des stages d’aquarelle au Pouliguen, avec Marc Folly, Cao Bei An, Wen Ming Xin, Ejoumale et Abel, artistes de renom international.
Mes premiers pastels ont été réalisés avec Chris, Maître pastelliste.
Il faut aller à la découverte d’autres méthodes pour trouver des satisfactions et des résultats différents…
C’est avec Marie France Oosterhof et Jerzy Moscicki (Maitre pastelliste enseignant à Lyon) que j’ai vraiment pratiqué et aimé « jouer » avec les pastels secs : d’usage facile, un bon rendu de la lumière, des ombres, des contrastes, couleurs fortes avec les pigments naturels.
Le pastel est ludique. Mon souci premier est de trouver un bon sujet !
Né en 1963, Thierry LANDON grandit à Paris. Le dessin et la peinture font partie de ses passions.
Attiré par les métiers d’Art, il passe le concours pour entrer à l’Ecole Boulle, à Paris, où il est admis. Il y apprend le métier de Tapissier-décorateur, qu’il exercera pendant plusieurs années.
Passionné par la couleur, il entre à l’Ecole Française des Industries Graphiques, à Vincennes (94), devient Photograveur Coloriste et travaille pour différents imprimeurs de magazines.
En 1999, Thierry LANDON décide de suivre son destin et se tourne définitivement vers la peinture.
L’écriture de Thierry LANDON est semi-figurative, débarrassée de détails superflus. Ses thèmes sont variés : les paysages terre-mer; les personnages, en particulier, la « femme », les musiciens; les natures mortes.
Il se nourrit de ses voyages pour exprimer les couleurs et la lumière et de toutes ses rencontres pour partager son dynamisme et sa joie de vivre.
« L’objectif de mon travail est de développer une écriture picturale suggestive, en privilégiant la couleur, la lumière et la matière tout en conservant une expression figurative. J’invite ainsi, chaque spectateur à entrer en scène grâce à son imaginaire et à éprouver le ressenti d’une perception intime, d’un fragment d’existence et de retrouver une émotion lointaine oubliée. »
Dès ses débuts, Thierry LANDON préfère l’huile aux autres techniques. Séchant lentement, elle lui permet de revenir, à volonté, dans une matière fraîche et frémissante, qu’il orchestre à 90% au couteau et d’exprimer son imagination et sa liberté créative.
Instinctivement, il mélange les tons d’une palette composée de coloris légers et de couleurs vibrantes et flamboyantes, sculpte la matière et capte la lumière.
Il est né en 1926 à Montmartre. Après des études en commerce international, il travaille comme agent en douane. Ses débuts en peinture datent de 1946.
Il se marie et vient s’installer en Bourgogne à Chalon en 1952 puis à Givry en 1959. De nombreuses vues de ce village et de ses environs, souvent sous la neige, seront exposées dans le monde entier.
En 1958, il obtient le Prix Sébastien-Lepage au Salon des artistes français. Monsieur Guillermet, éditeur à Villefranche sur Saône et ami de Colette et Utrillo l’encourage à exposer à Lyon à la galerie Petersen. Ce sera un franc succès. Cette même année, L’Asile de Nuit de la rue aux Prêtres de Chalonobtient le Prix de la ville d’Aix-en-Provence devant 300 peintres venus de la France entière. Madame Frank Jay Gould achète la toile qu’elle accroche à coté d’Antoine Watteau et François Boucher qu’elle collectionne.
En 1960, a lieu la première reproduction d’une œuvre, Bidonville à Nanterre, aux éditions Nomis, distribuées au Louvre. Raphaël Mischkind, galeriste à Lille, remarque cette oeuvre. Il suivra Laporte tout au long de sa carrière.
Georges Laporte découvre véritablement la Bretagne dans les années 1960. La mer devient son thème principal. Il installe un atelier à Quiberon. On parle alors de peinture gestuelle en référence à Georges Mathieu, un parallèle est également fait avec Nicolas de Staël. Les épaisseurs de matières caractéristiques de ses toiles apparaissent à cette époque.
Sa peinture évolue dans les années 1970 et ses bords de mer sont plus aboutis.
À la mort de sa femme en 1979, il multiplie les voyages et sa peinture prend une nouvelle direction.
Dans les années 1980, Laporte renouvelle sa peinture et ses couleurs. Il se rend en Corse et au japon où 80 000 visiteurs se rendent à son exposition au printemps 1989. Il renonce aux règles de la perspective traditionnelle et construit son espace sur un système de superpositions de plans. Qu’elles aient pour origine la France ou le Japon, on sent que dans ses toiles désormais l’esprit rejoint la matière pour accomplir la transmutation des éléments pour les rendre perspectibles à l’oeil et au toucher. »
Georges Laporte meurt à Paris le 7 novembre 2000 ; ses cendres sont dispersées à la pointe de la presqu’île de Quiberon.
Né en 1995, autodidacte, petit je dessinais beaucoup, à l’école j’étais loin d’être le meilleur dans cette discipline mais on m’a toujours encouragé dans ce sens. C’est ensuite au collège, à 14 ans que je découvre l’aquarelle. C’est là partir de là que tout a commencé. Je suis tombé sous le charme de cette technique en peignant surtout du portrait animalier à l’époque. C’est seulement quelques mois plus tard que la maman d’un camarade m’a proposé une exposition personnelle en 2011 au CFAI de Bretagne. Un rêve se dessina, celui d’une carrière d’artiste.
Beaucoup de rencontres durant cette première exposition où l’on m’a proposé des foires aux peintres locales. J’ai commencé à remporter des premiers prix du public. Par la suite j’ai continué en postulant pour des salons d’aquarelle en régionale puis des concours en national, international et à être récompensé pour mon travail. C’est ce qui m’a encouragé et alimenté sans cesse mon envie de peindre et d’en faire mon métier. Pour moi c’était une évidence, sans me poser la question d’en vivre, c’était un besoin, ça ou rien. En 2013 je découvre le pastel sec et en parallèle l’acrylique, l’huile seulement plus tard vers 2015 et 2017 le numérique avec ma tablette graphique qui deviendra l’outil principal de création brute et mon cahier de brouillon.
À partir de 2018 on me propose de participer à des expositions d’aquarelle et de pastel, notamment au célèbre Festival du pastel de Feytiat. C’est ainsi depuis 2011 à aujourd’hui que mon parcours s’est créé. J’ai eu la chance de faire un nombre incroyable de rencontres extraordinaires, d’avoir eu la chance de remporter de nombreux prix, mais surtout d’avoir réussi à donner vie à ce rêve et de pouvoir en vivre pleinement. Je souhaite à quiconque de pouvoir se sentir épanoui et libre dans ce qu’il aime.
Remerciements à ma famille, à toutes les personnes qui m’encouragent et me soutiennent au fil des années…
Alexis Le Borgne
Installé en Vendée à Château d’Olonne, Jean Noël le Cren, saumurois d’origine, poursuit son parcours de peintre aquarelliste, évoluant des paysages de Loire et des vignes de l’Anjou aux rivages maritimes de la Vendée il se laisse désormais inspirer par la mer, le sable et la roche de la côte sauvage et livre aujourd’hui ses dernières compositions.
La lumière, fil conducteur de son inspiration très japonisante, appelle sans cesse son regard et filtre partout dans des oeuvres originales, utilisant l’aquarelle, l’encre de chine et le pastel. Ses encres et aquarelles, rehaussées parfois d’une touche de pastel, vous emmènent aux pays des matins calmes, sur les rives d’un univers très doux, délicatement embrumé. Ses oeuvres sont d’une rare pureté apaisante. Des noirs à pics vertigineux plongent pourtant dans des eaux paisibles, mais elles demeurent à peine ridées, seulement émaillées ici et là d’éclats de lumière aussitôt veloutées de roses ou de blanc laiteux.
Figuratif d’abord il s’oriente vers l’abstraction avec des dentelles de couleur, de contrastes subtils et allie dans un foisonnement de formes et de textures, la force, la finesse et la sérénité.
Toujours présent dans les principaux salons et expositions personnelles des Pays de la Loire, son travail a également été remarqué en Vendée depuis plusieurs années. : Angers – Trélazé – Cholet – Vouvant – Le Pouliguen – Ile de Ré – Noimoutier – Les Sables d’olonne….
…….SD
Artiste plasticienne, membre des Ateliers d’Art de France.
- Elle a commencé son parcours professionnel chez Christian Dior comme designer en accessoires de mode.
- Elle a ensuite collaboré à divers projets pour Louis Vuitton et Montblanc en tant que free lance.
- Après plusieurs années à Paris et une année sabbatique autour du monde, riche d’inspirations, elle jette l’ancre à Saint –Malo.
- Sa vie professionnelle prend alors un tournant plus artistique.
- En terre bretonne, elle s’invente un monde plein de poésie où les univers de l’air et de l’eau se confondent.
En 2006, elle a l’idée de travailler avec des plumes. Elle sélectionne, taille, et dispose celles-ci qui se métamorphosent en poissons aériens et en fait des tableaux surprenants. Ces étranges poissons surgissent derrière des hublots ou sont posés sous une cloche en verre.
- Une fois épinglés ils semblent flotter entre deux mondes.
- Ses créations sont le reflet d’une alchimie de différents passés.
- Celui de l’enfance au milieu de la nature à observer un grand-père qui grâce à la magie de la création, transformait divers matériaux en luminaires.
- Celui aussi chargé d’embruns de son autre grand-père qui voguait sur les mers.
- L’artiste aime particulièrement détourner toutes sortes de matériaux et rendre insolite leur mise en lumière.
- En ce moment elle a jeté son dévolu sur les plumes, mais elle travaille aussi les bouteilles d’eau, les écorces, les épines d’oursins, qu’elle récupère, sélectionne et transforme selon ses inspirations multiples….
Né en 1954 à Vittel, cet artiste français a commencé à peindre à l’âge de dixvans.
Alors qu’il s’orientait vers une carrière d’architecte, Sylvain Loisant plaque tout pour se consacrer à la peinture qui l’anime et qui l‘habite.
Il se lance professionnellement et prend son envol seul. Pas comme un virtuose mais plutôt comme un compositeur. Il travaille avec esthétisme et_minutie_car_«c’est_la_politesse_du_peintre».
En 1974, il organise sa première exposition au Palais des congrès de Vittel.
Ses expositions dans ce lieu ont toujours rencontré un vif succès. Il a présenté ses œuvres dans plusieurs espaces culturels et a réalisé des expositions personnelles dans de grandes galeries en France, en Belgique, en Hollande et aux Etats-Unis. Depuis ses débuts, il a réalisé environ 3000 œuvres qui se trouvent pour la plupart dans des collections particulières. Il a reçu de nombreux prix et distinctions et a été l’invité d’honneur dans plusieurs salons réputés. Il a réalisé des mosaïques géantes au centre cuturel de l’Alhambra et des peintures murales dans de grands hôtels. Loisant pratique aussi la technique du pastel. Il expose deux ou trois fois par an dans les prestigieux salons de la société des pastellistes de France à Feytiat, Tournus, Hyeres et Saint-Florent. Depuis 1985, Sylvain Loisant organise également de nombreux stages et cours de peinture sur toute la France (notamment dans le cadre de la société des pastellistes de France). Il a été nommé maître pastelliste en 2016.
Il a mis en place une méthode qui associe la technique rigoureuse avec une spontanéité créative. L’artiste utilise l’art comme un art de vivre capable de donner du sens. Il aime travailler devant le public qui est selon lui le terreau d’une pratique artistique équilibrée.
Passionné de philosophie, il s’amuse à pratiquer la « philopeinture et le philopastel », il aime philosopher « à coup de pinceau »
Sergiy Lysyy est né le 14 mai 1971 dans la région d’Odessa, en Ukraine.
Depuis 2011, il vit à Klaïpeda, en Lituanie.
Formation : 1995 – études à l’Université d’Art d’Odessa, département graphique.
La peinture est sa grande passion : il essaie toujours de participer à différents concours, conférences, biennales et expositions internationales.
Il aime peindre les paysages urbains.
Il dirige des ateliers d’aquarelle en Lituanie et dans d’autres pays.
C’est un artiste talentueux qui a rapidement intéressé les amateurs d’arts de la ville portuaire.
Lysyy travaille comme motif principal les objets urbains et naturels.
Il travaille la technique traditionnelle de l’aquarelle pure et humide qui permet de créer une vision artistique unique du monde, pleine de sensations et d’expression de la lumière.
Ses combinaisons de couleurs audacieuses, de touches vives, de fuites typiques d’aquarelle savamment gérées et laissées aussi au hasard.