La peinture est pour moi un havre de paix, où il fait bon se réfugier.
L’AQUARELLE : une relation d’amour que je vis depuis toujours.
Je ne peux vivre sans elle. Elle est parfois douce, docile, soumise, mais parfois rebelle, dominatrice, imprévisible… Elle m’apporte mes plus belles joies, mais aussi mes plus grands tourments…
Mes réalisations sont issues de mon regard inquisiteur, troublé par un sujet précis et entrainé par l’EAU, irrésistible, bienfaitrice mais parfois redoutable et déconcertante.
De cette expression subjective, découle une atmosphère onirique, un ressenti bucolique, tantôt emprunt de romantisme, de douceur, mais aussi de force et d’énergie!
L’ENCRE/ACRYLIQUE : une expression différente est née, plus folle, suggestive, où se côtoient tous les paradoxes … L’eau y coule, aussi accompagnée d’encre, d’acrylique… Elle évoque l’onirisme, l’évanescence, vouée à l’interprétation de chacun…
Le parcours de Jean-Marc Calvet n’est pas commun. Natif de Nice, garde du corps, il quitte la France pour Miami, où il tombe dans la délinquance. Il fuit en Amérique centrale et commence à peindre à l’âge de 38 ans. Cette découverte est pour lui une véritable catharsis, et l’aide à surmonter ses démons.
De son histoire mouvementée et de ses doutes, Jean-Marc Calvet puise son énergie créative. Ses toiles, peuplées d’êtres aux yeux écarquillés, exercent sur l’observateur une irrésistible attraction. De loin, les couleurs éclatantes, hypnotisent. De près, la profusion des détails suscite la fascination. Ses personnages rappellent la représentation des masques Maya, en particulier ceux portés lors des rites sacrificiels destinés à apaiser les dieux et à initier un nouveau cycle de création. L’artiste nous livre ainsi une réflexion profonde sur la mort et la renaissance, la recherche de l’éternité.
La force de l’œuvre de Jean-Marc Calvet est largement reconnue. Il a en particulier représenté le Nicaragua à la biennale d’Amérique centrale en 2010, et expose aussi bien dans cette région qu’aux Etats-Unis ou en Europe. Plus inattendu, Jean-Marc Calvet a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Dominic Allan et nommé au festival international du film de Miami, d’Edimbourg et de Montréal, entre autres.
Artiste peintre française, diplômée de l’École des Beaux-Arts de Dijon ainsi que de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle vit et travaille dans le Val-de-Marne en France. Après ses études elle emprunte la voie de l’enseignement artistique dans plusieurs écoles. Sa rencontre avec des groupes de femmes plasticiennes dans des années 1980-a-été-déterminante-pour-sa-carrière-d’artiste.
Ses peintures se situent à la frontière entre la figuration et l’abstraction, mais prennent toujours pour principal motif celui de la nature environnante. Parfois les branches ou les feuilles d’un arbre finissent par ne représenter plus qu’un vaste réseau-de-lignes-sur-la-toile.
« Pendant longtemps la couleur m’est apparue une énigme, un univers mouvant, toujours en dérobade qui ne se laissait pas facilement apprivoiser, un continent à aborder avec méthode, l’infinie des possibilités reculant l’idée même d’achèvement. Une symphonie toujours inachevée. Je ne pense pas avoir trouvé une quelconque méthode, j’ai peint. J’ai appris à dialoguer avec ce que je voyais, à me laisser surprendre, à questionner le hasard……Mon parcours artistique s’articule autour de la couleur, c’est le moteur de mon travail. Tout d’abord non figuratif, l’expression de la couleur pour elle-même, mon expression s’est ensuite tournée vers une écriture plus descriptive qui a favorisé énergie et diversité à ma palette. Le dessin renouvelle les formes qui me suggèrent de nouveaux rapports de tons, les petites sculptures en papier mâché, les livres sont des poses nécessaires, stratégiques pour initier des possibilités inconnues jusqu’alors-pour-moi…
…Jouer, travailler avec le hasard, savoir le voir, le saisir, le sublimer. Entre la prédétermination du projet, se glisse l’imprévu, comme un acte issu de l’inconscient, en être surprise avec satisfaction. C’est une ouverture vers d’autres possibles… »
Le besoin de nature : Au plus loin de mes souvenirs d’enfance la nature a été pour moi un lieu d’enchantement, d’inquiétude aussi, mais au-delà de la douleur qui toujours vient nous trouver sur les chemins de l’être au monde. C’est un lieu originel qui me raccommode avec moi-même, la vie et le dessin, la couleur. L’éveil de toutes les sensations, olfactives, auditives et visuelles, semble bien être à la hauteur de mon désir de peindre, au diapason de mes recherches colorées.
Cao Bei-An est né en 1957 à Shanghai (Chine).
Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Shanghai en 1984. Par la suite, Cao Bei-an enseigne l’art à Shanghai : École des Arts et Artisanats, Académie des Beaux-Arts, Faculté d’Architecture, à l’Université Tongji, Faculté des Arts puis Université des Professeurs de la Chine de l’Est.
Cao Bei-an est membre de l’Association des Artistes de Chine et de l’Association de Design Industriel de Chine. Il est aujourd’hui membre de l’Association Royale des Artistes de Belgique, de l’Association Européenne Internationale d’Aquarelle et du Salon de l’Aquarelle de Belgique. Il enseigne l’art à l’École d’Aquarelle de Namur (Belgique). Cao Bei-an est collaborateur spécial au magazine « Aquarelle Chinoise ».Depuis 1988, il a reçu de nombreux prix pour ses huiles et ses aquarelles. Son œuvre « Poussière » fait partie des collections du Consulat Général de Belgique à Shanghai.
En 1998, Cao Bei-an est diplômé de la Faculté de Peinture à l’Huile de l’Académie des Beaux-Arts de Belgique.
En 2000, il termine les cours de postgraduat et est diplômé de la Faculté de Peinture à l’Huile de l’Académie Supérieure d’Arts Plastiques et Visuels à Mons, Belgique.
De 1993-2001, Cao Bei-an enseigne l’art et expose à plusieurs reprises en Belgique, Allemagne, France et Italie.
De 1993-1995, Succession d’expositions personnelles dans plusieurs pays sur divers continents, et de nombreux prix pour ses œuvres.
Site internet : http://www.caobeian.com/
Artiste brésilien de renom, il a commencé à peindre à l’université, où il a étudié l’architecture. Après ses études, il a pris le dessin, la sculpture et des cours de photographie dans sa ville natale de São Paolo, et a
poursuivi ses études en Europe et aux États-Unis dans les années 90. Il vit et travaille à São Paulo. Ses peintures figurent dans des expositions-et-des-collections-à-travers-le-monde.
Fabio travaille dans deux domaines artistiques : des aquarelles et des acryliques et ses aquarelles florales uniques et lumineuses sont connus à l’échelle internationale.
Il enseigne les techniques de peinture dans son atelier, dans des galeries d’art, ainsi que des ateliers et des stages de peinture à travers le Brésil et à l’étranger.
Aujourd’hui son travail est axé sur la peinture sur site, l’observation-et-l’étude-de-la-nature-sur-le-vif.
Dans les prochaines années, il organisera plusieurs ateliers en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Il est également un collaborateur régulier de divers magazines de peinture et travaille également comme illustrateur pour une édition en Amérique du Sud.
L’aquarelle : « Ce qui me pousse à peindre avec cette approche est la possibilité de peindre rapidement. Elle convient mieux à ma personnalité. La fluidité du milieu offre une sensation unique de couleur inattendue mélangée, en particulier lorsque je définis uniquement les principales masses qui permettent à l’imprévisible de se produire sur le reste de la toile. Le timing est très important dans ma méthode. Je me penche intuitivement vers le réalisme, mais les forces de vitesse de l’eau me poussent à créer des effets et des formes diffuses. J’aime peindre des fleurs et des paysages à l’aquarelle et je suis toujours enchanté par la tentative de saisir le contraste entre bords libres et l’œuvre définitive, ainsi que des effets d’ombre et de lumière « .
Roland CHANCO est né en 1914 à Reignac (Indre). Peintre Post-cubiste à tendance expressionniste. Peignant dès l’enfance, c’est cependant attiré par la sculpture que dans les années 1930 Roland Chanco quitte sa Touraine natale pour Paris où il fréquente l’atelier de Marcel Gimond. Puis, il abandonne la sculpture pour la peinture et la couleur. À Montmartre, il fréquente les ateliers d’Edmond Heuzé, d’Utrillo, de Gen Paul ; Il y rencontre Pablo Picasso, ce dernier remarque la vigueur de ses toiles. Dans ses premières années parisiennes et jusqu’en 1939, il peignait des paysages urbains entre postimpressionnisme et expressionnisme.
En 1942, sans pour autant délaisser sa peinture de paysages, c’est sous la double inspiration des drames de la Seconde Guerre mondiale et de son admiration pour Georges Rouault que Roland Chanco entre dans sa « période noire », ainsi qualifiée pour les sujets (toiles et pastels) fortement cernés de noir.
Il quitte Paris en 1947 pour se fixer sur la Côte d’Azur, dans un premier temps à Antibes où il côtoie Joan Miró, Jean Lurçat, Jules Cavaillès, Roger Limouse, Jean Cocteau et Jacques Prévert, continuant d’y fréquenter Picasso, rencontrant le céramiste Pierre Lebasque chez qui il réalise des pièces en céramique en compagnie de Marc Chagall.
Entre 1952 et 1958, ses recherches le conduisent à rehausser ses peintures de collages (tels des bribes de journaux dans la gouache-pastel L’homme à l’imprimé, 1952, des fragments de tissus et de papiers peints dans la toile Femme se peignant, 1956), mais aussi à faire l’expérience de l’abstraction.
Optant dans un second temps pour une vie solitaire et silencieuse et se fixant à cette fin à Roquefort-les-Pins.
C’est en 1960 que Roland Chanco détruit la plus grande partie de son œuvre peint afin de s’adonner dans la plus grande liberté d’esprit aux nouvelles recherches qui l’amènent quelques années plus tard à s’intéresser au principe des miroirs multiples dont l’aboutissement sera sa « période kaléidoscopique ». Il adopte une manière, issue en droite ligne du cubo-expressionniste de Picasso, mais d’un caractère clownesque, ne serait-ce que par les sujets ou l’interprétation qu’il en donne dans une exubération joyeuse. Sa décomposition cubiste laisse le sujet très lisible, peint dans une gamme chromatique violente, plutôt incandescente.
Après 1970, à ses peintures de personnages, il ajouta des natures mortes, très construites, sursaturées à partir d’une surabondance d’éléments, guitares, pots, corbeilles, carafons, coupes, verres, fruits, poissons, homards, et jusqu’au chat vivant attiré par l’odeur, posés sur des nappes bariolées couvrant la table entourée de chaises. En regard de la référence évidente au Picasso tardif, l’oeuvre paraît certes mineure, un peu la faute au côté clownesque signalé, auquel d’ailleurs échappent les natures mortes. Mais, dans les mêmes marges de l’exemple picassien, on connaît bien d’autres oeuvres qui ne présentent pas cette densité.
Maître pastelliste et Commissaire des Salons des pastellistes de France, Chris est fidèle à l’esprit de la peinture flamande et fasciné par la magie surréaliste de Dali, Chris a su élaborer un style exotique et singulier. De l’art flamand, il a gardé le sens des valeurs, la vie des choses et le rendu scrupuleux du détail.
Artiste enraciné dans sa Brie natale, il transcrit sur ses toiles son amour du terroir, de la nature, des animaux. Son art nous apporte ainsi des bouffées d’authenticité, de sincérité et de sérénité. Chris croit fortement que la vie apparente peut rayonner la vie intérieure. Sa soif de lumière et de sensualité le fait interroger le clair obscur et donner libre cours à son goût des tons modérés et à une certaine forme de naturalisme.
L’artiste est profondément habité par sa passion pour le « beau métier » propre à la tradition classique que la touche surréaliste et exotique sert sans doute à sublimer.
Thierry CLAMENS est un peintre autodidacte, vivant à Montauban.
L’artiste s’est toujours adonné à la peinture qui a été une passion permanente.
Il travaille les techniques mixtes, en ce sens que ses œuvres sont non seulement acryliques, mais aussi qu’elles réunissent, en plus, divers modes d’expression, tels les collages, graffitis, signes cabalistiques, objets détournés et le crayon gras, sur tous les supports (Bois, toile ou métal, capots de voitures) dans un univers urbain et abstrait. Il adore la peinture de rue et s’inspire fortement de ces visuels urbains.
Ses œuvres vives et colorées ont toujours une base de sombre qui semble en être le socle : sa peinture interpelle.
Ses œuvres respirent la liberté, grâce à aux collages, graffitis, matières et couleurs foisonnantes. Cette plastique s’apparente au Street Art.
Il décrit sa peinture comme étant spontanée, adoptant l’écriture automatique. Elle est instinctive et rapide, explosive et instantanée. Il la construit comme un puzzle.
Il imagine son langage pictural à partir de ses sensations et des images qui lui parviennent.
Interpellations esthétiques, sociales, questionnements sur notre société de consommation et notre façon d’être, son travail nous apostrophe sur plusieurs niveaux de conscience : nul ne peut y rester indifférent !
Née en 1956. Elle vit et travaille à Sainte Maxime-Hauterive (28) où se trouve son atelier. Elle peins depuis plus de vingt ans, mais l’envie de passer à l’abstrait lui est venue lorsqu’elle est allée voir à Paris l’exposition de Nicolas de Staël. Une émotion intense l’a saisie en voyant ses toile qu’elle ne connaissais qu’à travers les livres : « Pourquoi ne pas mettre sur la toile ce sentiment si fort qui m’envahissait » . Le coup de cœur et l’émotion soulevés par le regard d’une œuvre abstraite est le résultat d’une alchimie que l’auteur d’une toile a su faire apparaître à travers les matières, les couleurs et une harmonie d’ensemble. A la recherche d’effets de matières, de formes et de couleurs, l’artiste utilise des matériaux et des empruntes ou fragments d’objets incrustés laissant venir des volumes et des texture différentes. La variété des effets infinie lorsque l’on y ajoute les outils utilisés tels que pinceaux, truelles, ou encore formes d’ustensiles réalisés pour un usage particulier. Superposition de mélanges, plus ou moins lissés ou grattés, jusqu’à l’obtention d’une vibration qui permettra d’émouvoir l’œil du spectateur.
Artiste peintre, sculpteur et illustrateur français né en 1957 à Lyon. Passionné de musique, il participe à la naissance du mouvement de la figuration libre dans les années 1980. Enfant, sa famille déménage à Sète.
A la sortie du lycée, il part étudier à l’école des beaux-arts de Montpellier. Il y définit son style artistique en opposition à l’art conceptuel, prédominant sur la scène artistique de l’époque. L’idée de se concentrer sur le concept seul de l’œuvre ne séduit pas l’artiste, qui au contraire se plaît à dessiner des formes et des contours. N’appartenant alors à aucun mouvement artistique, il prône la liberté de création. Il entame une série de peinture, « Batailles », puis traite des pays sous-développés avec ironie et sarcasme, en créant le mouvement de « Pop art arabe ». Son style est alors très brutal. En 1979, alors qu’il est fraîchement diplômé, Bernard Ceysson lui propose de présenter ses toiles à Saint-Etienne dans le cadre de l’exposition « Après le classicisme ».
Au début des années 1980, un changement de paradigme artistique se profile à l’horizon. Robert Combas et Hervé Di Rosa,se retrouvent une fois diplômés dans les mêmes salons parisiens. Ils font la rencontre de Bernard Lamarche-Vadel, critique d’art, Rémi Blanchard, Jean-Charles Blais, Jean-Michel Alberola, Denis Laget et Catherine Viollet (5 artistes) avec lesquels ils organisent une exposition chez Vadel en 1981. La figuration libre est née. Le nom fait écho aux artistes américains de l’époque, et se caractérise par une jovialité débridée. Pour ces jeunes artistes, pas question de larmoyer bêtement devant une œuvre ou d’entrer dans une contemplation romantique et romanesque. Leurs toiles inspirent le bonheur et le rire, la joie et la bonne humeur. Le mouvement contraste fortement avec l’art des années 1970, grave et austère, et est au contraire dépourvu de tout sentiment négatif. Le pessimisme, la nostalgie du passé, la peur du présent, l’angoisse de l’avenir… Autant d’états qui sont proscrits dans la figuration libre ! Ces artistes font partie d’une nouvelle génération à l’aise avec son époque, lasse de culpabiliser sur un passé révolu, et ils traduisent ce sentiment en peinture. En parallèle avec les graffitis aux Etats-Unis, le développement du street art et l’avènement du rock, c’est à une nouveau monde qui apparaît, adepte de culture populaire et de liberté. Les thèmes tels que la sexualité, l’amour, les bandes dessinés, la musique, sont abordés avec simplicité et naturel.
Considéré comme l’un des artistes français les plus importants de sa génération, il fait partie depuis plusieurs années du classement Artprice des 500 artistes les plus côtés au monde. Il vit et travaille aujourd’hui en Île de France. En 2010, l’artiste a le privilège d’entrer dans la collection Lacan, grâce à une série de gravures remarquable.
Né à Paris en 1972, Antoine Correia vit et travaille en Loire Atlantique. Si l’on peut le rattacher à la grande tradition classique, sa manière d’aborder le portrait révèle tout ce qui ronge et corrompt la vie humaine de l’intérieur. Fasciné par l’art religieux, il explore la douleur et les zones d’ombres de l’âme humaine.
Ce jeune artiste confirme ses qualités tôt pressenties dans une peinture certes difficile, mais vraie.
« Patrice Cudennec qui s’inspire de la Bretagne, de ses paysages et de ses scènes de pêcheurs, paraît s’inscrire dans la tradition d’un art à la fois populaire et sacré.
Le visage allongé, la tête inclinée, les yeux clos, les mains en évidence, ses personnages témoignent dans leur immobilisme, d’une évidente sérénité. Comme si l’artiste soulignait le symbolisme de ses êtres pour écrire un message de tendresse et d’amour.
Au delà du motif qui présente un caractère fortement inventif, le langage esthétique de ses œuvres semble initié par des visions transcendantes qui dépassent le cadre de leur représentation figurative. »